Comprendre l'agilité #Agile #Comprendre #Origine

Dans cet article, je vais vous conter une petite histoire, l’histoire de l’agilité !

Histoire de l'agilité.png

Il faut savoir qu’au départ, cela vient de la gestion de projet informatique, et plus précisément du développement logiciel.

Là, je vais vous raconter l’histoire de Théo, Théo c’est un chef de projet, la gestion de projet n’a pas de secret pour lui, il est expert !

Il doit réaliser le nouveau site internet de sa société. Pas de difficulté particulière pour lui, il dispose d’un cahier des charges complet, il va se lancer.

La 1ère chose qu’il fait, c’est de préparer le travail : trouver l’équipe, définir le planning…

Et voilà le projet sur de bons rails, vous ne trouvez pas ? Le planning est fait, il est détaillé , le projet sera terminé dans 6 mois !

Allez on démarre !

L’équipe commence à travailler sur le projet selon le planning réalisé par Théo, on avance, bien sûr, quelques soucis sont rencontrés, mais bon, rien de méchant…

Théo met à jour son planning, ouf, il avait prévu des tampons, donc pour l’instant tout va bien.

Mince, il n’avait pas prévu que le développeur principal se casse la jambe lors d’un WE ! Hum, pas bon pour le projet, il refait son planning… Plus qu’à annoncer un retard d’un mois !

Vous vous doutez bien que le client n’est pas content !

Voilà, au bout des 7 mois, Théo est fier, le site est prêt, il organise la démonstration à son client (la direction de la communication de son entreprise).

Et là ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Le client n’est pas satisfait, Théo et son équipe n’ont pas bien compris son besoin !

Et nous voilà parti pour 6 semaines de correctif !

Cette petite histoire est très proche de la réalité malheureusement, le besoin du client évolue, n’est pas évident à comprendre, l’équipe n’arrive pas à respecter le planning qu’on a estimé !

Il existe une solution miracle ? Non ! Mais les méthodes dites agile vont permettre de diminuer un peu ces risques.

Comment ? En appliquant quelques règles du génie logiciel !

Pour mieux comprendre, on va reprendre l’histoire de Théo.

Théo doit donc refaire le site internet de la société. Pour cela, il va travailler de concert avec le client qui lui racontera l’histoire de son site ! C’est un dialogue permanent durant tout le projet.

Mais autre changement, il ne fera pas de planning ! Si un macro planning qui définira juste les grands jalons du projet (les versions par exemple).

Et pour le reste, il fera confiance à son équipe qui s’organisera toute seule. Oui, Théo n’aura plus à lui communiquer toutes les semaines les tâches à faire, l’équipe s’autogère, elle définit elle-même le travail à faire ! Bon, d’accord au début, Théo, il a du mal car il doit apprendre à lâcher prise sur le travail de ses équipiers, et accepter de perdre un peu le contrôle.

Mais en fin de compte, cela se passe bien. Théo utilise avec son équipe la méthode SCRUM qui préconise un certains nombres de cérémonials, quelques règles. Tout le monde a été formé.

Le développeur qui se casse la jambe ? pas grave on ajuste le « A faire », et on avance tranquillement !

Le projet avance, le client fait des retours réguliers (lors des cérémonials prévus) , il lui arrive même d’ajouter des demandes ou d’en supprimer. Le projet avance et au bout de 6 mois, l’équipe peut mettre une version du site en ligne, une version conforme aux souhaits du client.

Dans cette petite histoire, on voit quelques notions importantes des méthodes dites agile :

  1. L’implication du client avec des retours réguliers lors des cérémonials
  2. Responsabilisation de l’équipe (auto-gestion)
  3. Lâcher prise de la part du chef de projet (bon, là, ce n’est pas écrit dans le manifeste, mais je pense que c’est hyper important !).
  4. On s’adapte en permanence : on peut ajouter ou supprimer des fonctionnalités durant tout le déroulement du projet sans problème.
  5. On livre à la date prévue, un logiciel qui fonctionne ! (voir mon article ….. Pour mieux comprendre ce concept).

L’agilité, c’est vraiment un changement d’état d’esprit pour tous les acteurs du projet et de l’entreprise (client, équipe projet, management).

Ce qui est important de retenir, c’est qu’il s’agit d’une méthode adaptable, flexible, axé sur le résultat et non sur comment on va le faire !

Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à me contacter !

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S’organiser de façon agile #Entrepreneuse #Agile #mieuxsorganiser

Suite à mon webinaire du 6 mars, je vous avais promis cette article qui résumerait ce que j’avais dit !

Organisation AGILE

L’agilité, cela vient au départ du développement logiciel. Ce n’est pas à proprement parlé une méthode, j’aime plus parler d’approche différente de la gestion de projet.

Le manifeste agile a été écrit en 2001 lors d’une réunion de 17 experts, ils n’ont pas inventé la méthode, non, ils ont juste mis en commun leurs pratiques pour définir ce qui est devenu les méthodes dites agile.

Ici, ce qui va nous intéresser  au niveau de ce qui est noté dans le manifeste, c’est la notion d’adaptabilité et de flexibilité !

Oui, on va apprendre à s’organiser autrement de façon flexible et adaptable.

En agilité, on ne gère plus de planning détaillé, vous savez ceux où l’on disait alors telle jour, je vais faire cela, cela va me prendre tant de temps !

Non, là, c’est terminé, en agile, on ne fonctionne plus de cette façon.

Pour s’organiser de façon agile, il faut trois outils :

  • Des post-it (d’une ou plusieurs couleurs à vous de choisir !)
  • Un tableau (ou faisant fonction de tableau, personnellement, j’ai pris des feuilles A4 et je me suis fait un petit tableau à ma façon !).
  • Un stylo (ben, oui, va bien falloir écrire sur les post-it et mettre en forme le tableau !

La première chose à mettre en place, c’est la backlog des choses à faire. C’est quoi ? c’est tout simplement le bac de tout le travail que vous avez à faire ! Une tâche à faire : vous faites un post-it et le mettez dans la backlog. La backlog, c’est pour moi, une feuille à A4 que j’ai positionné à gauche de mon tableau agile (je vais y venir).

Il n’y a pas de restriction du nombre de post-il à mettre dans la backlog, vous y mettez vraiment tout le travail à faire.

Un post-it, peut se présenter sous différentes formes :

  • Soit juste une action :  par exemple, moi, j’ai des post-it qui ne contiennent que la tâche « Ecrire un article blog entrepreneuriat ».
  • Soit c’est un sujet, et je détaille les différentes tâches que j’ai à faire sur le post-it. Pour mes formations, j’ajoute les tâches : Réserver train, réserver hôtel, vérifier support de cours, faire le devis, faire le dossier, faire la facture… cela me permet d’avoir un post-it pour un projet de formation.

 

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Vous pouvez si vous avez plusieurs couleurs de post-it, très bien, mettre une couleur par thème.

Etape suivante définir votre tableau agile.

Perso, je travaille avec deux colonnes :

  •  A Faire: ce que je désire faire aujourd’hui ou rapidement,
  • En cours : ce que je suis en train de faire, ou qui est commencé (pour les tâches qui peuvent durer un petit moment).

 

Mais pour une meilleure visibilité, je vais fonctionner avec des lignes d’eau, ce sont des lignes verticales qui me permettent de classifier les différents thèmes

Voici à quoi ressemble le mien :

 

A faire En cours
Admin
Formation
Université
Blog/FB
Offre

 

Le tableau en l’état peut fonctionner, mais je me donne des limitations. Ben oui, je ne veux pas commencer 50 tâches et ne rien finir.

Je me suis donc mis des limitations  par colonne.

Cela donne ceci :

A faire

8

En cours

4

Admin
Formation
Université
Blog/FB
Offre

Cela va par exemple dire, que je n’ai pas le droit d’avoir plus de 4 tâches en cours, plus de 4 post-it dans la colonne ! Cela m’oblige à en terminer un pour pouvoir en reprendre un autre.

Dans mon cas, j’ai ajouté également des limitations au niveau des lignes pour essayer de traiter tous les thèmes.

Cela donne cela :

 

A faire

8

En cours

4

Admin

2

Formation

(Aucune)

Université

2

Blog/FB

2

Offre

2

Ce qui veut dire que je ne peux avoir en même temps dans le tableau que deux actions sur mes offres, ou d’administratif.

Par contre, une petite particularité, que je m’autorise c’est dans la ligne « Formation », je ne mets pas de limitation et cela ne compte pour la colonne. Car en fin de compte, je peux avoir plusieurs actions de formation d’ouverte en même temps, je fais le post-it dès que une formation est partante. Là par exemple, j’en ai déjà 3 sur le mois de mai, donc j’ai 5 post-it en cours, les 2 de mars que je dois solder, et les 3 que je vais faire en mai.

Mes notes pour le Webinaire :

 

 

 

La force de cette méthode, c’est vraiment le côté visuel ! Et son adaptabilité, il m’arrive souvent de changer des post-it dans la colonne à faire en fonction de nouvelles urgences, demandes ou tout simplement en fonction de mes envies du moment.

Ce qui est aussi important dans cette méthode, c’est qu’on ne se met pas la pression ! Ben oui, vous savez le truc qu’on avait prévu le mardi matin, et que le jeudi soir on n’a pas encore fait !

Pas grave ! Puisqu’on n’avait rien de prévu le mardi matin, juste des tâches à faire, et on les a fait !

Voilà pour ce que j’ai présenté lors du webinar !

Perso, je suis une adepte à 200% de cette méthode car elle me correspond. Mais comme il s’agit vraiment d’un changement d’état d’esprit, je peux concevoir qu’elle convienne pas à tout le monde, ou que pour certaines ils faillent un petit temps d’adaptation.

Au départ, dans mon métier de chef de projet informatique, j’étais très dubitative de ses méthodes, et plus je les découvre, plus je les trouve génial !

On peut dans notre rôle d’entrepreneuse, être agile, cela nous apportera beaucoup. Mais pas seulement pour notre organisation, c’est agilité, c’est flexibilité, c’est notre force !

Pour revoir le Webinaire : rejoignez le groupe Facebook : Les entrepreneuses agile

Pour aller plus loin, c’est aussi sur le groupe ou vous pouvez me contacter !